Initiative sur l’intégrité physique: «Chacun est libre de refuser un acte médical»
Est-il nécessaire de renforcer davantage la protection de notre intégrité physique et psychique, comme le demande l’initiative Pour la liberté et l’intégrité physique? Eléments de réponse avec Samia Hurst-Majno, professeure d’éthique biomédicale à la Faculté de médecine de l’Université de Genève.
![Le texte demande que chacun puisse décider librement s’il souhaite se faire vacciner ou non, mais sa formulation a une portée vaste et affecte divers domaines de l’activité étatique. © Keystone Le texte demande que chacun puisse décider librement s’il souhaite se faire vacciner ou non, mais sa formulation a une portée vaste et affecte divers domaines de l’activité étatique. © Keystone](/media/image/54/normal/31478855_highres_d4332070db_2024_05_21_11_15_02.jpg)
Sophie Gremaud
Temps de lecture estimé : 7 minutes
Le 9 juin prochain, la population suisse votera sur l’initiative populaire Pour la liberté et l’intégrité physique. Cette dernière stipule que toute atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne doit obtenir le consentement explicite de celle-ci. De plus, le refus de donner ce consentement ne devrait ni être sanctionné ni entraîner de préjudices. Le Mouvement suisse pour la liberté (MSL), à l’origine de cette initiative, souhaite ainsi établir une séparation claire entre le corps humain et le corps politique.
Actuellement, que sommes-nous libres, ou non, de refuser en matière de santé? Les réponses de Samia Hurst-Majno, professeure d’éthique biomédicale à la Faculté de médecine de l’Université de Genève.
Quelles sont aujourd&rsq