Prison ferme pour l'ex-entraîneur de foot et avocat à Neuchâtel
![Le procès se tient mardi et mercredi au Château devant la Cour pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois (photo symbolique). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT Le procès se tient mardi et mercredi au Château devant la Cour pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois (photo symbolique). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT](/media/image/54/normal/20240514115603195.jpg)
![Le prévenu a été jugé coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel sur des mineurs par la Cour pénale neuchâteloise (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT Le prévenu a été jugé coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel sur des mineurs par la Cour pénale neuchâteloise (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT](/media/image/54/normal/20240524161827013.jpg)
![Le prévenu a été jugé coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel sur des mineurs par la Cour pénale neuchâteloise (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT Le prévenu a été jugé coupable de contrainte sexuelle et d'actes d'ordre sexuel sur des mineurs par la Cour pénale neuchâteloise (archives). © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT](/media/image/54/normal/20240524163252236.jpg)
L'avocat et ex-entraîneur de football de juniors a été condamné vendredi par la Cour pénale du Tribunal cantonal neuchâtelois à 34 mois de prison, dont 12 mois ferme pour notamment des actes d'ordre sexuel avec des mineurs. La peine a été alourdie en appel.
"Le prévenu a développé une activité criminelle importante avec de nombreux actes, plusieurs victimes et cela malgré plusieurs alarmes", a déclaré le président de la Cour, Emmanuel Piaget. Pour le juge, l'accusé a fait preuve de déni et n'a pas pris conscience de l'impact de ses actes.
Le jugement est assorti d'une interdiction à vie d'exercer au niveau professionnel et non professionnel avec des mineurs ainsi que d'une injonction à la poursuite d'un traitement psychiatrique. Outre les actes d'ordre sexuel avec mineurs, le prévenu a été jugé coupable de contrainte, de contrainte sexuelle et de voies de fait.
En 1ère instance, le notable avait écopé 22 mois de prison avec sursis durant trois ans.
ats