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Errances intimes d’un franc-tireur

Jean-Paul Iommi-Amunatégui. Loin des modes et des vanités du microcosme littéraire parisien, l’écrivain d’origine chilienne ouvre le jardin secret de ses enchantements.
L’écrivain Jean-Paul Iommi-Amunatégui porte en lui la splendeur inanimée des Andes.
L’écrivain Jean-Paul Iommi-Amunatégui porte en lui la splendeur inanimée des Andes.

Alain Favarger

Publié le 13.06.2015

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Né au Chili en 1947, Jean-Paul Iommi-Amunatégui a passé son enfance à Viña del Mar, fils d’un poète et d’une mère peintre, Chimène, une enchanteresse qui fut aimée de deux poètes. Installé en France avec les siens dans les années 50, il reste presque un inconnu sous nos latitudes. Et pourtant il fut un temps le critique littéraire phare du défunt Matin de Paris, puis le directeur des Editions Quai Voltaire, à la ligne élégante et d’une belle veine littéraire. Jusqu’à ce que tombe le verdict d’une faillite mortifiante obligeant l’éditeur à se reconvertir dans la direction d’un magazine de logistique industrielle.

Si notre époque passe pour l’âge d’or du roman, le genre des genres sur lequel est fondé l’essentiel de l’édition française en littérature, Jean-Paul Iommi-Amunatégui apparaît comme un franc-tireur. Sa marotte, c’est plutôt le journal intime, l’errance érudite, la flânerie jubilatoire et mélancolique, un peu à la manière d’Apollinaire dont il a saisi une bribe du poème

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